Les origines de la pandémie de COVID-19 restent encore floues deux ans après le début de la pandémie de Covid-19. Toutefois, une étude de l’Institut Pasteur, publiée dans la revue scientifique Nature, apporte des éléments tangibles nouveaux sur les modalités de transmission de l’animal à l’Homme. Les chercheurs français ont en effet mis en évidence des virus très proches de celui du Covid-19 chez des chauves-souris au Laos.
Plus précisément, « trois virus ont des similitudes génomiques avec le Sars-Cov-2 », selon les auteurs de l’étude. Et ces trois coronavirus ont la capacité de pénétrer dans les cellules humaines et de s’y multiplier, en raison du lien entre leur protéine Spike et le récepteur ACE2.
D’après les hypothèses avancées, le Covid-19 aurait pu circuler silencieusement chez l’Homme avant de muter et d’acquérir une faculté de contamination pour l’homme en pénétrant les cellules respiratoires. Il serait le premier coronavirus connu à avoir acquis cette caractéristique.
D’après le virologue Marc Eloit qui a encadré l’étude, d’autres virus « proches » pourraient ainsi représenter « un risque pour la santé humaine ».